Quelques heures de bus locaux auront suffit à nous emmener au big buddha. Une statue gigantesque en bronze dressée au sommet de l’île de Lantau. Assis sur son lotus, il domine et bénit ceux qui passent le voir. Vous devrez monter les 268 marches pour vous y rendre.

Arrivés au pied de l’escalier, nous sommes pris par la grandeur de la statue et nous ne faisons pas attention au ciel. Quelques secondes avant de poser le pied sur la première marche, un bruit se fait entendre venant de notre gauche dans la forêt. Peu après nous réalisons qu’une averse nous tombe dessus, nous l’avons pas vu venir. Rassemblés sous un toit de fortune, les touristes et nous-même attendons que ça se calme. Plusieurs minutes ont suivi sans que l’intensité ne baisse. Nous décidons alors de passer en « mode étanche », tout mettre dans le sac à dos imperméable, gopro dans son caisson étanche, et nous voilà partis pour l’ascension sous la pluie tropicale.

Les premières marches sont une cascades, l’eau coule depuis le haut de l’escalier. L’ambiance est géniale, nous sommes seuls : Les seuls débiles à monter sans parapluie ni rien mais avec un sourire jusqu’aux oreilles !

Nous y sommes, au pied du big buddha. On se tait. Le temps s’arrête. Personne aux alentours, tous les touristes sont réfugiés dans le musée sous la statue. Nous faisons le tour, l’observant sous toutes les coutures. Le point de vue est dingue sur le temple de Po Lin et la vallée. D’ailleurs la pluie s’est arrêtée. Et dans la vallée, la brume monte, grossit et passe au dessus du temple. L’instant devient magique. Nos vêtements sont toujours trempés. Nous allons nous faire sécher à la sortie d’air chaud de la climatisation du musée.

Nous redescendons pour aller visiter le temps. L’odeur d’encens est de plus en plus tenace et la fumée qui se dégage de là se mêle à la brume de la vallée. Les sculptures, les gravures, les effigies sont splendides.

Petite pause sandwich et nous prenons le chemin du retour plus touristique que l’aller : nous empruntons les œufs téléphériques direction central. Nous survolons les paysages de la vallée du big buddha, verts, harmonieux, étendus. Nos pieds se reposent, nos yeux encore bien plus.

Mise à part que l’arrivée se fait au niveau du port jouxtant l’aéroport proche de barres de HLM denses. Le contraste de cette foutue ville revient au galop !

A très vite, camarades.