Ce n’est pas vraiment l’envie qui m’a fait partir à Hong Kong. Disons que la famille présente là-bas m’a recommandé à de nombreuses reprises de venir les voir en argumentant que la ville est vraiment belle et la nature l’est tout autant. J’ai craqué. Billets d’avion en poche.

En route vers Hong Kong.

12h de vol plus tard, je retrouve Damien à la gare de Central. Il m’emmène dans un périple à pied au milieu de la station. Nous montons sans cesse des escalators. Enfin, je vois le ciel à travers les baies vitrées. Ouch ! La porte s’ouvre sur l’esplanade de Central et d’un coup je prends conscience du climat :

Les 38°C et les 90% d’humidité me font regretter le jean enfilé à Paris.

Nous nous rendons ensuite dans le quartier de Wan Chai. La hauteur des immeubles, la foule, l’urbanisation qui tourne à plein régime me font sortir la caméra. Je commence à découvrir cette ville avec ce que je pensais me dégoûter le plus : Une densité et un fourmillement incroyable. En réalité, l’ambiance, l’exotisme et la découverte font que j’apprécie finalement le béton.

Le lendemain, direction le Morning Trail. Sentier menant au Peak (montagne dominante de l’île). L’humidité était pesante; 110% selon les applications smartphone de Damien. Le sentier n’est pas escarpé, le béton est aussi présent ici : au milieu de la jungle.

La flore est variée et dense. Le sentier est le seul passage possible. Nous montons pendant une petite heure mais je ruisselle dès les 300 premiers mètres. D’ailleurs, le contraste est saisissant : Nous avons quitté le MTR (équivalent de la RATP mais avec la climatisation et le WiFi) à Sai Ying Pun entourés de tours de logements (minimum 20 étages chaque) et là, nous sommes en pleine jungle après 10 minutes de marche. Ce jour là, aucun vent. Une étuve. Les 3 litres d’eau ne seront pas de trop.

Arrivé au sommet. Je déchante rapidement.

Un centre commercial juste à la sortie de la jungle.

Esplanade pavée, Burger King et magasins de souvenir ; là encore le contraste est marqué. Moi qui pensais trouver un banc pour regarder le coucher de soleil, c’est raté. La Peak Tower s’élève à la place de mon banc rêvé et cache toute la vue. Une seule solution : payer les 48 HK$ pour monter tout en haut. C’est pas donné, je sais que je fais avoir par le prix, mais je suis là aussi pour ca.

La vue est géniale, la pollution masque le bas de la ville mais on prend conscience de l’étendue de végétation qui nous entoure.

Premiers jours, premiers contacts avec cette ville qui, de ce qu’elle m’inspire, regorge de contrastes extrêmes ; et ca me plait déjà. C’est étonnant, mais une fois la surprise passée, ces contrastes sont vraiment dépaysants et étonnants.

A très vite, camarades.