La capitainerie prête les clefs du bord au camarade Jul15, qui est partie sur les traces des trésors de Levasseur en compagnie de sa sœur :

Lien vers le post de JUL15

Ce n’est pas grâce aux énigmes que j’ai trouvé ce lieu mais grâce à un article du blog des capitaines. Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est le fait qu’il ne montre rien ou presque rien… Sherlock Holmes disait « l’absence de preuve est une preuve en soi ». Alors pourquoi avoir mis cette vidéo où on ne voit rien ? C’est louche.

Après recherches (merci Google) je trouve le lieu. Je préviens ma sœur que j’ai un lieu ; faudra attendre mes congés pour y aller.

Jour 1 :

On se rejoint chez notre mère ; on check l’inventaire :
Boussole ? Ok
Carte ? Ok
Pavillon noir (créé pour l’occase) ? Ok

– [tooltip title= »la chienne »]La grosse[/tooltip] ?
– Nan, trop risqué : on sait pas sur quoi on va tomber…
– On a rien pour creuser !
– Je creuserais avec les dents s’il le faut !

Mes dents l’ont échappé belle. Au final on prendra le plantaire de maman (désolé maman : promis je t’en rachèterai un). On y va. La grosse nous boude, elle veut venir.

jul15-2-la grosse nous boude

J’installe le pavillon noir sur ma caisse, quand on part en chasse on hisse le drapeau noir!

– Enlèves-le, on va se faire choper par les flics.

Pirate…..d’eau douce je l’enlève.

Nous voilà enfin sur la route, le cœur plein d’espoir : « je me la voyais belle » pourtant, le coffre en main. On arrive proche du lieu ; je me gare. C’est parti ! On avance dans la forêt. Elle est juste superbe, le temps est frais mais agréable. On continue notre périple, premier obstacle : c’est interdit… Ça ne va pas nous arrêter. On se sent pousser des ailes, quand c’est interdit c’est encore plus excitant, on avance.

jul15-4-on avance

Dieu merci j’ai le GPS sur mon téléphone, sinon on serait toujours là-bas, à tourner. La forêt cache de vrais trésors, la balade est magnifique. On continue notre périple, se demandant sur quoi on va réellement tomber (les photos trouvées sur Google datent). On se questionne : sommes-nous au bon endroit?

– Je vois rien, elle est où la ruine ?

On traverse une poutrelle qui fait carrément la gueule.

Les débuts des ruines sont là, en suivant le sentier, on ne peut pas les manquer. Plus loin ce qu’il reste du prieuré se dresse entre les arbres. On va se la jouer à la Indiana Jones ; pour entrer dedans, il faut passer par un petit trou. J’envoie une photo au capitaine, pour lui montrer que je suis sur ses traces. Il me répond d’aller visiter la cave.

jul15-9-petit trou_cave

NB de la Capitainerie :

Photos à l’appui, la camarade Jul15 nous a contacté sur notre page Facebook. Disponibles et justement devant l’écran à cet instant, nous n’avons pas hésité à lui indiquer un lieu à voir, à proximité immédiate.

Dans les mêmes conditions et que vous marchiez sur un trésor ou non, si nous le pouvons, nous vous répondrons.

Ok. [Merci capitaines, au passage, de votre patience. J’ai bien conscience que parfois je vous harcèle un peu (beaucoup) quand même. Surtout si je ne suis pas la seule, ça doit bien être usant]. Claustrophobe s’abstenir. On trouve l’entrée de la cave; j’y entre la première, Sydney Fox n’a qua bien se tenir ! Car là encore, on passe par un petit trou. Une vraie chasse aux trésors comme je l’aime.

Au fond de la cave….. (pensez a avoir toujours une lampe torche sur vous !)… Au fond de la cave, de grosses, très grosses et très moches araignées et des indications ! Je suis aux anges. Ma sœur me rejoint. Si certaines indications sont claires, les autres non.

– Put***, c’est ça ses indices ? Même Bonny aurait mieux dessiné, me lance ma sœur.

On ressort, on inspecte la forêt, les ruines… Rien. Ça ne nous parle pas. On tournera des heures. On essaye de trouver un endroit ou creuser… Il est où le plantoir ?

– Non de Zeus, on a perdu « Creusette » (oui, on a donné un nom au plantoir).

Après des heures d’inspection pour Creusette et d’autres indices, rien. Faut qu’on rentre. On reviendra demain. Panique : on a ramené une autochtone avec nous, elle a du se glisser dans le sac. Elle est grosse et moche, très moche.

jul15-9-abeille

Rentrée chez moi, je regarde la photo des gribouillages de « Bonny ».

Par Odin mais c’est bien sur : c’est un plan !

Jour 2 :

Même topo, rendez-vous chez la mère, qui ne sait pas ce qu’on fait…

Au passage camarades, pensez à dire à quelqu’un
 vous vous trouvez, on ne sait jamais !

Cette fois, j’ai pris un plan « d’époque » du dix-huitième siècle. Comme ça, on a la délimitation du domaine, une pelle et une lampe torche. (Je suis passée « level two » en chasse aux trésors). On se prépare, la grosse nous boude encore.

jul15-10-la grosse nous boude encore

Nous revoilà au cœur des ruines. On s’engueule. Fallait bien que ça arrive. On marche et par terre, je vois Creusette.

– Ho Creusette ! T’étais là !…

Je vais la reperdre dix minutes plus tard, je ne sais comment.

On se paume dans les ronces (prévoyez une machette, sérieusement). On trouve d’autres ruines. Ça ressemble au plan, ou alors je veux que ça y ressemble. A ce niveau là, je vois des coïncidences heureuses partout, et même encore aujourd’hui je trouve des correspondances partout ; même quand il n’y en a pas. On cherche, on fouille, on râle après le capitaine qui ne répond pas (je lui ai envoyé des messages le suppliant de m’aider, ho mon pauvre capitaine comme je peut être pénible des fois, pardon.)

Car après tout pourquoi laisser des indications s’il n’y a rien ?

Message : Il me dit qu’il est « au bout du monde et que de toute façon, il(s) ne lâchera (ont) rien. »

Ses oreilles n’ont pas du siffler, ça a du carrément être une corne de brume qu’il a entendue. Mais comprenez moi capitaine, si proche, sachant que je ne vais pas revenir tout de suite… Que je vais poster mon histoire sur votre blog, pour aider les autres car on est sur le même bateau, et qu’ils vont probablement le trouver. Comprenez ma frustration de sentir ce coffre si proche m’échapper. Car je suis sûre qu’à un moment donné, il fut sous mes pieds…

Bonne chasse à vous camarades,

Hissez haut le pavillon noir !

Jul15

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